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29 juin 2011

Jusqu'à l'Origine du monde: le Lac Titicaca

Changement radical : entre les bruits de la ville et le silence de l'isla del sol, nous voici envoutes par l'energie magique qui sort des eaux du Lac Titicaca.

Le Lac Titicaca est le lac navigable le plus haut du monde (3809m). Sa superficie est de 8562 km2, 204 km de longueur et 65 km de largeur. Nous avons fait une premiere nuit a Copacaba, ville riveraine Bolivienne touristique qui permet d'acceder à l'Isla del Sol. Ile parmis les 41 iles du lac

Le lac Titicaca est pour les indiens des Andes le berceau du premier Inca qui aurait surgi de ses eaux. « L'île du Soleil » ou Isla del sol est le centre de la mythoogie inca, elle est un lieu sacré, comme au temps de l'empire.

 

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Flou Artistique

 

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Le coucher de Soleil sur le lac le plus haut du monde

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Un Schmilblick haut en couleurs

   

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Copacabana et sa magnifique eglise

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Tableau champêtre

Captivés par la magie de lIsla del SOl, nous decidons d'y passer la nuit.

Et au detour dune balade au crepuscule, on aura la joie dobserver un magnifique lever de lune non loin de la Cordillera Real, la partie Nord de la Cordillere des Andes en Bolivie.

 

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   Les fleurons de la flotte de guerre bolivienne

 

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Au clair de la Lune...

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- Saca una photo, signor

- ClicClac

-Un peso, por favor

Pas fous les gosses

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Notre lieu de villegiature

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Et ses paysages

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Les habitants du coin

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Ambiance idylle

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    Grece ou Corse?

 

Et cest lheure du depart. Apres un petit bain pour Brice (la trempette la plus haute du monde), on quitte ce lieu enchanteur pour rejoindre la civilisation mouvementé de la Paz.

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Non, Bolivie...

 

Où nous attendent d'autres aventures pour le moins mouvementées, elles aussi...

La Suite au prochain episode.

01:27 Publié dans Bolivie | Lien permanent | Commentaires (12)

Ils sont fous ces Boliviens...

Toujours aussi perches, nous voici maintenant a La Paz.

La Paz, officiellement Nuestra senora de La Paz, est le siege du gouvernement Bolivien. Elle est pour les Boliviens la capitale administrative du pays. La Paz est situee a une altitude de 3660m. Le sommet Nevado Illimani qui culmine a plus de 6000m surplombe la ville.

Entre shopping, manifestation et musee, nous n avons pas eu le temps de nous ennuyer.

Impossible de decrire le bruissement et lagitation qui regne en permanence dans la ville.

Entre les crieurs des taxisBus, les vendeuses de rue et une cicrculation anarchique, nos nerfs et nos poumons en ont pris un coup.

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 Un schmilblick facile pour commencer

 

Schmilblick n2 plus dur est une devinette:

Qui travaille 8h par jour, 6j sur 7 avec une semaine de vacances par an,
Qui est d une efficacite hors pair et qui vous accorde sourires et blagues,
Le tout pour un salaire minimum? ...

 

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On l'a trouve: Le seul bus bolivien tout confort ;)

 

Nous avons eu la chance d'assister au Grand Poder: la fête du seigneur Tout Puissant qui a lieu une fois par an a La Paz. Nous avons donc vu defile 62 groupes folkloriques qui danse pour remercier le Grand Poder. Le carnaval de guadeloupe peut se rhabiller; les groupes défilent dans les rues de La pAz de 8h00 du matin a 3hOO du matin, une biere dans la main, coca dans la bouche et c'est partie. Il fait preciser que la moyenne d'âge est de 60 ans et la moitié sont des Cholitas. Mais qu'est ce qu une Cholita?? Ce sont les femmes boliviennes, plus particulierement les femmes Aymaras, peuples indiens de Bolivies. Pour les plus curieux, je vous invite à consulter le site:

http://www.ventdefolie.net/ameriquesud/Bolivie-Perou/2Bolivie/21cholitas.html

Ces femmes sont pour la plupart les commerçantes de Bolivie et avc un bon coup d oeil on peut arriver à connaitre leur compte bancaire en comptant le nombre de dents en or. Si vous voulez savoir dans quoi elles investissent regardez bien les photos, les parures des chapeaux sont en or et le reste du costume coute un bras.... ca laisse pensif. En tout cas le défile nous a fait rever.

 

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Les reines de la Fête

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 Et les Rois si, les rois, ya pas d'erreurs

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   Chloe en compagnie du Secretaire Generale CGT Bolivie Secteur Textile, svp...

Et ben moi cest juste une jolie danseuse...

 

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Le Gran Poder (cest pas lui),...

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...cest plus de 25000 danseurs parees

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  ...de plus de 5000 costumes differents qui nous emerveilles pdt plus de 15h de defile non stop

 

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Petit marche de rue

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La Bolivie, cest le paradis des enfants Les parcs sont splendides

 

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Si jamais vous voulez investir cest le moment
( pr info, 1 euro=1,5 dollars)

 

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Le Pique a lo Macho, plat typique bolivien

Frites, viande, oignon, piment (pr les machos), oeuf, tomates,saucisses

Un peu lourd mais delicieux

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Pr comprendre mieux la geo Bolivienne

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Les Bus Locaux (Gare au pieton imprudent qui ne secarte pas)

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Le Palais presidentiel a gauche et l'assemblee nationale a droite

 

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Electricien en Bolivie..., 20 ans d'etudes

Conducteur en Bolivie..., il suffit d'acheter son permis

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Sur le Mirador KiliKili

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L'Illimani qui surplombe la Paz de ses 6500m

 

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Un petit air d'accordeon

 

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Trabadojes

 

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Et ca c'est une des 3 manifs qu'on a vu en 2 semaines

Ici la CGT peut se rhabiller, faut dire qu'ils commencent tot

On a vu des gamines de 10-12 ans manifestes avec pancarte et tout le toutim

01:26 Publié dans Bolivie | Lien permanent | Commentaires (11)

De l'esprit d'aventure par P.Franceschi

Je me permets d'utiliser cette plateforme de communication que m'offre ce blog pour vous faire decouvrir ou redecouvrir pour certains, cette reflexion magnifique de Patrice Franceschi, qui devrait parler a tous les voyageurs qu'ils le soient de corps ou d'esprit.
Bonne lecture

 

Patrice Franceschi,
Capitaine de La Boudeuse.

De l’esprit d’aventure...

Il faut se garder de confondre « l’esprit d’aventure » avec l’aventure elle-même. Ce sont deux notions aussi proche par la sémantique qu’éloignées par la fonction. L’aventure en tant que telle peut se comprendre comme un mode de vie ou un type particulier d’action. Pour ce qui est de son utilité, elle n’a, du fait de sa signification propre et de son importance intrinsèque, aucune justification à donner. Elle est une valeur auto-suffisante. La seule chose dont elle ait éventuellement à rendre compte, c’est le niveau de « puissance » qu’elle procure à la vie – car telle est sa fonction première à n’en pas douter. Pour le reste, elle est proche de l’art par ce que j’appellerais son « inutilité absolument utile ».

En tant que telle cependant, et malgré son « poids », l’aventure n’a jamais jouée de rôle social fondamental dans les sociétés humaines.

« L’esprit d’aventure » est autre chose : une vision « libérée » du monde qui ose agir sur la vie pour la rendre plus féconde. C’est pourquoi l’esprit d’aventure a habité toutes sortes d’hommes différents, de Livingstone à Galilée en passant par Platon ou Emiliano Zapata. Il a toujours été l’élément moteur des sociétés.

Cette affirmation peut sembler exagérée. C’est simplement que l’esprit d’aventure n’a jamais été analysé pour ce qu’il était vraiment. D’où l’importance d’une prise de conscience à son égard dans nos sociétés actuelles en quêtes de repères et de réponses aux crises qui les secouent.

Selon moi, l’esprit d’aventure tient en quatre vertus – au sens grec d’arété, principe d’excellence des choses : le désir de découverte, la capacité au risque, le besoin de liberté, l’aptitude au non-conformisme compris comme potentialité de remise en cause de l’ordre du monde. Toutes les autres qualités qui, à priori, semblent relever de l’esprit d’aventure, telles le courage, la curiosité, la force de caractère ou encore le goût de l’effort, sont en réalité les moyens de mise en œuvre de ces quatre vertus. Ce sont elles, mises ensemble, qui produisent aussi bien Kant que Marco Polo. Associer le plus sédentaire de nos philosophes à l’un des plus entreprenants de nos explorateurs-marchands ne doit pas surprendre. Ce qui les sépare est moins fondamental que ce qui les rassemble par la conjonction des vertus de l’esprit d’aventure : fusion de la pensée et de l’action engendrant la création, action toujours adéquate à la pensée et pensée conduisant toujours à l’action.

Cette importance de l’esprit d’aventure est masquée dans notre société occidentale car celle-ci demeure marquée par la dualité entre matière et esprit. La notion d’aventure se trouve donc cantonnée au seul registre des activités physiques, qualifiées de mineures, tandis que le concept d’esprit est réservé aux seules activités intellectuelles, considérées comme nobles. Il n’existe pas de passerelles entre aventure et esprit. Un obstacle intellectuel empêche de les penser ensemble. Si l’existence d’un esprit d’aventure est admis, c’est généralement pour le réserver aux seuls aventuriers. De surcroît, la notion d’action n’est pas conceptualisée avec les deux facettes qui la compose en réalité. Etre un homme d’action signifie toujours agir dans le domaine physique. Agir dans le domaine intellectuel ou artistique relève d’une autre fonction. Là non plus il n’y a pas de perméabilité. Pourtant, la peinture de la Joconde par Léonard de Vinci et la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb se situent sur un plan similaire d’action et de création. C’est le même type d’homme qui a produit l’un et l’autre.

Pendant longtemps, associer aventure et esprit a relevé au mieux de la hardiesse sportive d’aventuriers mystiques, au pire de l’imposture mentale d’intellectuels égarés.

Il est temps de se débarrasser de ces idées reçues. L’esprit d’aventure traverse l’histoire des hommes et s’incarne dans l’ensemble de leurs activités. On peut le trouver en art comme en science, en politique comme en littérature, dans l’exploration comme dans le sport. Il est à la source de tout ce qui a été nouveau. Pour que l’homme franchisse les étapes de son évolution, progresse, découvre, se libère, invente, se révolte, bref pour qu’il aille toujours un peu plus loin et devienne davantage homme, il a toujours fallu que l’esprit d’aventure souffle sur lui.

Il n’est jamais simple de percevoir cet esprit chez ceux qui le possèdent. Pensée et action n’ont pas obligatoirement le même poids au sein de l’esprit d’aventure et ses quatre vertus ne s’y trouvent pas forcément en égale quantité. Il arrive même qu’elles se condensent toutes dans la seule pensée, démultipliant celle-ci. Le type d’action qui en résulte est alors entièrement hors du champs physique. Mais l’action est bien là. C’est le cas le plus fréquent dans l’histoire des idées.

Pour l’avenir, la place que nous réserverons à l’esprit d’aventure conditionnera la nature de notre société et son niveau de liberté réel. A cet égard, c’est la capacité au risque qui fera sans doute le plus défaut. Cette capacité s’appuie toujours sur un certain mépris du confort et de la sécurité, aussi bien intellectuel que physique. Or, chacun le voit bien, notre société glisse chaque jour davantage sur la pente d’une recherche éperdue de sécurité.

Contrairement à ce que l’on croit souvent, c’est le besoin de sécurité qui mène les hommes depuis qu’ils existent, bien plus que l’argent, le sexe, le pouvoir ou les passions. Qu’une société ait la capacité à assurer le plus de sécurité possible à ses membres est un bien en soi. Nul ne songerait à le contester. Ce qui fait problème, c’est le lien toxique qui existe souvent entre liberté et sécurité. Il est malaisé d’augmenter l’une sans diminuer l’autre. Dans bien des domaines, nous ne sommes déjà plus, en droit, autorisés à prendre des risques. L’homme occidental vit ligoté dans un maquis inextricable de règlements qui le contraignent à la sécurité et lui ôtent toute liberté de choix. Même dans des activités anodines comme celles de plein air, en mer ou en montagne, l’examen attentif des règlements produits année après année montre qu’on ne pourra bientôt plus s’y déplacer que sous la chape pesante d’une sorte de big brother invisible et d’autant moins critiquable qu’il se veut bienveillant pour nos vies. Il ne s’agit pas de remettre en cause les compétences que l’on oblige chacun à acquérir dans ces domaines. Il s’agit de constater la tendance fantasmatique vers le risque zéro comme on parle pour la guerre du zéro mort. Et c’est autre chose : une conception du risque liée à la valeur de plus en plus suprême accordée à la vie conçue en tant que quantité et non qualité.

Autre chose ces dernières années ajoute son poids à ce tableau : le lent délitement – par l’invasion de la « valeur argent » – des principes qui fondaient et rassemblaient les hommes en communautés capables de partager des buts communs et un destin collectif ; des principes qui étaient des valeurs accessibles à tous – solidarité, sens du sacrifice, goût du bien public, plus simplement encore : courage, abnégation, savoir, fraternité – et parvenaient à former malgré bien des défauts, des failles et des infortunes diverses, un ensemble éthique à peu près cohérent, ciment indubitable des hommes en société, support essentiel de toute entreprise qui pouvait aller de l’avant et nécessitait la présence de l’esprit d’aventure sous une forme ou une autre.

Le délitement de cet ensemble, de plus en plus visible dans ses effets sociaux et l’émergence des pensées dominantes, est bel et bien le résultat d’un glissement inexorable des valeurs « immatérielles » qui fondent l’homme dans sa spiritualité laïque ou religieuse, vers un matérialisme général dont l’envahissement est sans égal dans l’histoire. Si l’un des principaux étalons de la réussite humaine a toujours été l’argent, il en existait d’autres jadis, provenant du savoir, du politique ou de l’art, qui compensaient ses dérèglements. D’une certaine manière, ils tenaient l’argent en laisse. Aujourd’hui, à l’exception du référent argent, tous les modèles de réussite traditionnels sont en voie de disparition. L’instituteur, le soldat, le curé, le maire, l’infirmière et tant d’autres, sont débordés de tout côtés par la puissance de l’argent ajouté à la confusion qui s’est installée dans les esprits entre réussite sociale et vie réussie ; l’argent n’est plus tenu à distance de ce qu’il peut corrompre par sa fonction séparatrice ; l’affairisme remplace le goût d’entreprendre sans le souci de salubrité publique dont ce dernier pouvait faire preuve, ni de la gangrène du corps social qu’engendre tôt ou tard le premier ; l’exemple collectif donné aux hommes s’appelle lucre, rapacité ou profit à tout prix. On en mesurera demain les effets dévastateurs…

L’argent-roi est sans doute une vieille lune ressassée. Il s’installe néanmoins et réellement comme modèle de réussite, pire, comme finalité ultime des motivations humaines, non plus comme moyen dans le but d’autre chose de supérieur à lui. L’argent est, à ce titre, lui-même détourné de la fonction constructive et pacificatrice qui pouvait être la sienne.

Les marchands sont dans le temple et les hommes chargés de les chasser, les politiques, manquent à cette fonction élémentaire ; c’est sans doute leur première faillite et la ruine du modèle qu’ils pouvaient représenter..

Dans ces conditions générales, pas d’étonnement à ce que l’esprit d’aventure déserte peu à peu nos cités occidentales après vingt-cinq siècle de présence aussi active qu’invisible. Et cela au moment même où il semble s’épanouir dans les civilisations qui nous entourent. Ce déséquilibre est dangereux. Nous devons nous demander si la « modernité » à laquelle nous sommes parvenus n’est pas en train de laminer définitivement l’esprit d’aventure du fait de son matérialisme outrancier et d’une conception de la vie dénaturée. Et nous devons nous demander de quelle manière résister. Car sans esprit d’aventure, cet autre nom de la liberté, comment pourrions-nous continuer à être vraiment nous-mêmes ?

Source : http://la-boudeuse.org/le-mot-du-capitaine/de-lesprit-dav...

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