29 juin 2011
Un peu de douceur a Sucre
Merci aux Bourguignons pour la petite paranthese qui aura permi de faire patienter nos lecteurs. D'ailleurs nous cherchons toujours.
Apres l altitude et les mines de Potosi, nous sommes descendu a 2780m pour trouver un peu de chaleur.
Nous voici donc a Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie.
Désireux de nous poser un peu, nous avons opté pour la douceur de Sucre pour étudier un peu l espagnol. Nous avons trouve deux charmants professeurs d espagnol, Omar pour Brice et Marcella pour Chloe. Ils venaient quotidiennement nous donner des cours a domicile (s'il vous plaît). Nous avons chacun bien sympathisé avec nos enseignants ce qui nous a permis d en apprendre un peu plus sur la culture bolivienne.
Nous avons donc également profité de se poser pour faire un peu de sport chez Flex (une salle de sport qui merite le detour) avc Felix, le "coach", visité la ville, faire des petits barbecues entre amis et apprendre un peu sur la vie Bolivienne. Brice a tente le poker et j ai tente les cours de danse avec des ados de 15 ans.
Barback entre potes,...
...,petits cafes a lombre, jeux d'enfants et jeux d'adultes,...
..., la vie s'ecoule plus tranquillement dans la douceur du climat de Sucre:
De decouvertes humaines...
...de tous les instants...
Le cimetiere de Sucre est repute pour ses enfants qui y travaillent le week end. ILs nettoient les tombent, changent les fleurs, volent certains touristes au passage.. Rien de plus banal qu un enfant qui travaille en Bolivie, rien de plus choquant pour un europeen de notre espece. Mais, nous avons pu discuter avec des belges qui ont fait un reportage sur les enfants du cimetiere. Ils nous ont explique que ces enfants avait un syndicat des enfants travailleurs et ils revendiqent leur droit de travaille, apres est ce par besoin ou par envie...
...en decouvertes culturelles, on se la coule douce.
Sans vous oublier un petit Schmilblick?
Sur ce, vamos a La Paz.....
00:23 Publié dans Bolivie | Lien permanent | Commentaires (4)
12 juin 2011
Schmilblik des Hackers Bourguignons
20:46 Publié dans Bolivie | Lien permanent | Commentaires (12)
02 juin 2011
Du plus haut du Monde au fond de la Terre
Plus haut que Katmandou, plus haut que Lhassa, Potosi est la ville de plus de 100000 habitants la plus haute du monde.
Elle culmine a 4070m au pied du Cerro Rico (4824m, on compare avec le Mont Blanc svp...) qui est à l'origine de sa création en 1545.
Le Cerro Rico (ou Montagne riche) est à l'origine du capitalisme en Europe et indirectement dans le monde actuel.
L'exploitation des richesses que recèle cette montagne, par les Espagnols, a permis en 25 ans, d'extraire autant de quantité d'argent qui circulait alors en Europe à l'époque.
Au détriment des Indiens et des esclaves noirs qui moururent par millions ds ces mines.
Ce qui a aussi fait la richesse de la ville, qui, à son époque, était plus peuplé que Paris, Madrid ou Londres, avec plus de 200000 habitants.
L'expression espagnole pour dire "c'est le Perou" est d'ailleurs "vale un Potosi".
Dormir dans un hôtel a plus de 4000m semble étrange pour nous autres Européens, qui considérons que 4000m est la limite des neiges éternelles mais ici, a part quelques difficultés a dormir correctement et a faire son jogging voire sa balade sans avoir la tête qui tourne, ca parait normal.
Au milieu d'une ville dont l'influence colonial espagnol est très marqué, on va faire ses courses, sa lessive et boire un verre comme on le ferait a Dijon ou a Montargis.
Même les températures en journée dépassent les 20°C (pas la nuit, loin s'en faut).
Potosi au pied du Cerro Rico
L'egalité ne fait pas partie de la devise Bolivienne
Clin d'oeil a Simon d'un des bars les plus hauts du monde
Vie habituelle en Bolivie: Un ptit Jus avt daller acheter sa viande
La Cloche de Potosi
Les Mines de Potosi
Visite Guidée au coeur de la montagne
La sécu, c'est Willy, notre guide. Ss ces pieds, 60m de trou
2 mondes tellmt differents
Encore un ptit effort...
et on atteint la voute où travaille nos amis mineurs...
Après avoir salué le Diable (le grand oncle des mineurs) à grand recours de coca, alcool et cigarettes pour s'attirer sa protection dans la mine, une cérémonie prise très au sérieux (un sérieux même inquiétant) par les mineurs, on pénètre dans la mine.
Il fait froid, noir comme dans un four et c'est humide.
On avance à tâtons, pliés en 2 les trois quarts du temps et on respire mal à cause de l'altitude et des particules qui flottent dans cet air renouvelé seulement par quelques pompes pas toutes neuves.
Et puis il ya les mineurs. Des gars de toutes âges mais avec les mêmes yeux brillants, excités par la coca.
Et eux dégagent bien autre chose que cette noirceur et ce froid de la mine.
Des hommes d'une chaleur humaine étonnante pour nous, étrangers, qui venons, avouons-le, faire un peu de voyeurisme sur une certaine misère humaine.
Pour des hommes qui travaillent 60h par semaine pour un salaire de misère (même pas un fixe) dans des conditions inhumaines (températures de 0 à 45°, poussières de silice et d'amiante, travail de force sans machine,...), la solidarité et la sympathie qu'ils nous témoignent est impressionnante.
On se retrouve avec Baptiste, dans un trou au fond de la mine, à échanger Singani (l'alcool local), coca et cigarettes tout en blaguant grâce au soutien de Willy, notre guide ancien mineur, qui compense notre espagnol, souvent déficient.
Après une bouteille de Singani et un petit bras de fer avec Tomas, mineur de 18 ans, avec qui j'ai sympathisé, on repart vers la sortie, la tête toute retourné par l'alcool et une expérience humaine étonnante et très enrichissante.
La solidarite au fond de la mine n'est pas un vain mot
Proverbe de Potosi : " On rentre à la mine quand on est assez fort, on en ressort quand elle vous a trop usé pour y rester"
20:35 Publié dans Bolivie | Lien permanent | Commentaires (18)