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25 juillet 2011

Au fond du trou

La mise en route a été difficile, entre les estomacs de Chloe et de Julie, le départ pour le Canyon de Colca a été retardé de quelques jours.

Nous voici donc partis pour 3 jours de trecks dans ce fameux Canyon. Il est situé à environ 160 Km d'Arequipa. Il se tire la bourre avec le Grand Canyon aux Etats Unis pour la place du plus profond canyon du monde.

Nous commencons notre marche à 6h30  de Cabanaconde pour rejoindre Malata. Nous avons commencé par une bonne descente qui malheureusement il a fallu remonté plus tard. Mais la montée a été recompensé par la présence d'une petite femme péruvienne qui tenait son stand de fruits (elle a tout compris). Apres la degustation de fruits (dont le sancaillo et les figues de Barbarie, fruits du cactus) nous entamons une derniere petite marche de 20 min au milieu des cactus. A Malata nous avns trouvé un charmant camping où nous avons passé la premiere nuit.

Première journée :

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 Départ de l'aventure

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Les villages accesibles seulmt a pied

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Une nouvelle amie surnommée Colca, elle nous accompagnera pendant tout le canyon

 

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Qq paysages

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 C'est froid!!!

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 Premier campement et le plaisir des flammes

Deuxieme journée: réveil tranquille pour une journée qui s'avèrera moins fatiguante que la premiere. Nous avosn que deux heures de marche pour nous rendre à LLahuar où se trouve des sources de chaudes. Nous passerons un bon bout de  l'après-midi à discuter dans les piscines.

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Le plaisir de la nature


La deuxieme nuit nous l'avons passé dans le champ d'une charmante peruvienne qui nous a offert l'hospitalité.

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Petit plat du soir apparement  on avait faim...

Troisième jour, la chance est avec nous un camion part à 5H du matin pour Cabanaconde et le chauffeur nous propose gentillement de nous ramener. Une montée de 5h ou 2h de bus? euhhhh

 

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 Le choix a été rapide

Qd on vous disait que les routes etaient vertigineuses

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Cultures en Terasses grace a leur ingenieux systeme d'irriguation

21:38 Publié dans Perou | Lien permanent | Commentaires (7)

Au tutoiement des nuages

Trois mois et demi qu'on se gele les miches. Je sais pas pourquoi mais ds mon esprit, l'Amerique du Sud rimait avec chaleur. Faut se mefier des idées préconcues

Ca suffisait. On a enfin trouvé le soleil à Arequipa et plus que le soleil, la chaleur, autant physique qu'humaine d'ailleurs.

Au carrefour d'autres voyageurs, ces quelques temps passés a Arequipa nous ont permis de former un petit noyau dur pour qq jrs: La Dream Team dArequipa, jai nommé just Bast, Kimag, Michantal et Bricolhe.

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Le bonheur de la chaleur retrouvé

Non content de retrouver la chaleur, on l'a assortie d'un peu de culture pour compléter le tableau: Le Lac des Cygnes par les Ballets Russes au Theatre d'Arequipa

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Et de la culture retrouvée

Mais le farniente nous ennuie vite, alors plutot que de sombrer dans le lucre, on se pousse aux fesses et on se lance un defi. Un defi grand de 6075m, le monstre qui surplombe Arequipa en compagnie de son petit pote, le Misti, j'ai nomme le Chachani.

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Le Monstre

Sur l'impulsion de Bastien et Julie, montagnards avertis, on se décide en 2mn dans une agence et sans rien comprendre, on se retrouve le lendemain dans un 4*4 en train de grimper a 5000m.

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On commence par 3H de 4x4

Pas le temps de se reposer d'une route defoncée, la grimpette nous attend. Ainsi que la bonne surprise d'avoir à porter en prime la tente et tout le matos qui aurait du rester au camp de base.

Soit à peu près un sac de 20kg:

C'est deja pas tjrs agréable au niveau de la mer, mais a 5000m où le taux d'oxygene est divisé par 2, ca devient franchmt désagréable voire extremt difficile.

Le problème avc laltitude, c'est que personne ne sait comment il va réagir.

Qu'on soit un gringalet ou un sportif de haut niveau ne veut rien dire, ca peut vous tomber dessus sans prevenir. Surtout qd comme nous, vous vous amusez à passer de 2000 a 5000 sans acclimatation. 

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Puis par 2h30 de marche avc plus de 20kg sur le dos
là on est a 4800m et on rejoint les 5100m

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 Arrivée au camp de base, déja exténué, à 5100M

D'ailleurs ca n'a pas pardonné. A peine arrivé au camp, les 2 autres aspirants grimpeurs, Yvette et Claude, sont deja HS.
Faut dire que la montée a ete tres rude et tt le monde y a laissé des plumes.

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 Yohann t David, nos exceptionnels guides
et le groupe que de francais avec Claude, Yvette
(la seule peruvienne), Bastien, Chloé, Julie et moi

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Coucher de soleil sur la mer de nuages

Mais on est deja recompensé. Le coucher de soleil sur les nuages est un spectacle magnifique et cette ambiance de haute montagne a quelque chose d'ensorcelant.

Si ce n'etait un bande de gros Co.. Faschistes d'Autrichiens ce serait propice a la reverie.

La bétise humaine est sans limite, on la trouve même à 5300m.

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Debut de la grimpette (depart à 2H30 du matin)

Apres un repos et une collation bien méritée, on a la joie de se réveiller à 2h du mat. La nuit a été courte et rude pr beaucoup, le concours de germoulades ayant été très disputé.

Le temps est beau, un ciel étoile d'une pureté incroyable nous surplombe et Yohann, notre guide décide qu'on peut tenter l'ascencion.

On se lance donc seulmt avc un petit sac pour les barres céréales et de l'eau (indispensable à cette altitude où la déshydratation vous guette en permanence et peut declencher ou accentuer le mal des montagnes de manière très grave) pour 1000m de dénivelle.

Le mal de l'altitude a frappé dur et  c'est sans Yvette et Claude que nous grimpons, qui sont vite rejoints par Julie qui a l'intelligence de ne pas persévérer l'ascencion alors que l'altitude l'a déja mis hors jeu.

Reste donc les 2 guides, Yohann et David, Chloe, Bastien et moi.

Très vite chacun prend son rythme et 2 groupes se forment.

Chloe décide de continuer plus tranquillmt avc David et s'arrêtera à 5750m..

Pour ma part, je me lance avc Bastien et Yohann.

L'ascension est lente. Chaque pas est un effort, un peu comme de récuperer après un sprint intense.

Arrivée à 5700m, j'ai ma premiere faiblesse. Je n'ai plus de souffle, je n'arrive plus a reprendre ma respiration et tout mon corps me brule. Jai fait une erreur. Bastien et Yohann marche comme moi à peine 0.5km/h de plus que mon rythme mais cette petite différence a suffi a me faire exploser.

Je me calme, me concentre sur ma respiration et repart plus doucmt. Je reprends mon souffle et rejoint les autres à la pause à 5800m. On fait le plein d'eau, de chocolat et de coca et on repart.

La, je suis bien, trop même. Les premières lueurs du jour apparaissent et sous l'effet de la joie de savoir le soleil arriver et de l'altitude, je me tape des fous rires tout seul ds la montagne comme si j'étais saoul.

Mais ce repit n'est que de courte durée. A 5900m, on se retrouve ds un espace dégage en plein vent et le froid devient insupportable, Je ne sens plus mes mains et mes doigts de pied disparaissent un à un. Le simple fait de serrer le piolet m'emplit de douleur.

Je suis au bord des larmes. La douleur, le froid et la fatigue deviennent insupportables. Je n'arrive plus à penser et je dois faire un effort immense pour me forcer a marcher.

On s'arrête à 6000m pour s'assurer et vérifier que tt va bien.

Je ne vois tjrs pas le sommet , je ne suis plus sur que je vais y arriver.

Je me force qd meme à continuer, poussé par Bastien et Yohann. Une derniere montée de glace me fait arriver a un plateau de neige, je le traverse ,ce qui me permet de me couper un peu du vent et mes doigts commencent à se rechauffer ce qui n'enleve nullmt la douleur bien au contraire.

Alors que je sens que je vais craquer, je leve la tete et je vois une croix et juste à coté Bastien.

La décharge d'adrenaline que ca me procure me fait tt oublier et je cours presque. jusqu'au sommet.

Je tombe ds les bras de Bastien et la joie qui m'envahit est difficilmt descriptible. Un soulagement autant qu'un puissant sentiment d'accomplissmt.

Ce qui m'accompagnera toute la descente, c'est cette tres forte impression de se sentir pleinement vivant.

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 Arrivée au sommet 4h plus tard à 6075m avec
Bastien et Yohann sans qui jy serai pas arrivé...

Chloé a explosé son record avc l'aide de David en grimpant à 5750

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La redescente torché en 30mn en courant sur les pentes ardues
du Chachani (voire meme en glissant sur les fesses)

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Du coup, je suis une star a Arequipa maintnt

 

Le reste de nos aventures n'est pas moins reposant.

A bientot pour le prochain article...

00:41 Publié dans Perou | Lien permanent | Commentaires (11)

19 juillet 2011

Lieu Mythique : Le MachuPichu

Le coeur de l'Empire Inca...

Entre révolte à Puno et désagrements gastriques, on a enfin reussi à passer la frontiére bolivioperuvienne...

Ce qui nous a valu 1h30 d'attente dans une file de Péruviens impatients de recommencer le commerce avec la Bolivie aprés 1 mois de blocage de la frontiére.

Ils ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre qu'on avait changé de pays

A peine débarqué à Cuzco, 3eme plus grande ville du pays, nous fûmes frappés par la richesse du lieu et des gens.

Aprés 1mois et demi de Bolivie, nos critéres d'apparence avait été considerablement bouleversé et on a eu l'impression de débarquer en plein coeur d'une vieille ville européenne.

Mais trés vite, une excursion un peu éloigné du coeur tourisitique nous a replongé dans l'ambiance typique avec cholitas, marchés à ciel ouvert et ce merveilleux mélange de bruits et d'odeurs qui nous dépaysent tant.

Le tout accompagné d'un rappel de la réalitéavec le vol de notre appareil photo par un pickpocket hors pair... (Le voyage se doit de ne s'accompagner d'aucun materialisme, rappelons le, mais ca fout qd meme les boules)

Bref, l'objectifr de venir à Cuzco, exception faite, de son architecture magnifique et de ses arnaques à touristes trés au point, est de se retrouver au coeur de l'Empire Inca, capitale historique d'une des plus grandes et des plus puissantes civilisations d'Amérique et proche de l'une des derniéres expressions de son devellopement, le fameux Machu Pichu.

Le sujet est trop vaste et complexe pour que je vous enfasse part ici mais les mythes et légendes qui entourent cette civilisation sont aussi nombreux que passionnants.

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Ca y est, on est au Pérou!!!!

 

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De l'architecture ancienne à l'architecture moderne

   

C'est parti.

Nous, on n'aime pas trop les hordes de touristes et encore moins se faire arnaquer.

Alors on decide, pour rejoindre le Machu Pichu, de prendre les chemins de traverses.

Pour faire simple, par voie direct, 300 dollars et 4H de train.

Par la voie des planqués, 7h de bus plus qu'inconfortable avec la musique traditionnelle en boucle, 1h30 de taxi au bord des falaises sur une route défoncé de sable et de pierres puis 2H demarche ss la pluie ds la nuit. Mais un aventure de plus pour seulement 30 sols soit 10 dollars.

Le bus nous menera à plus de 4000m à travers les cols enneigées pour redescendre au coeur de la jungle, le taxi nous fera passer, au prix de qq frayeurs, sur des routes magnifiques au coeur de vallées perdues accesibles seulmt par des chemins de terre et la balade se finira en bétaillére ss l'oeil rigolard des Péruviens du coin.

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Pérou des Villes, Pérou des Champs

C'est pas le même niveau de vie

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 Du sommets des montagnes à la forét vierge

La magie des voyages au Pérou

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Le Schmilblick

PS: C'est pas naturel...

 

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 Le train du MachuPichu


Nous on la pas pris. On a longé les rails a pied en compagnie de nos 2 amis espagnols de galére.

On n'a pas pris le bus non plus dailleurs le lendemain matin.

Tout à un prix. Celui de l'accés au WaynaPichu qui surplombe la cité du Machu Pichu est physique.

Lever à 4h du mat puis 1700 marches à grimper en file indienne en compagnie d'autres courageux ss la pluie dans le froid (enfin pas qd on monte), puis pour les 400 premiers (dou le reveil matinal), le ticket d'entrée saccompagne du droit de grimper les 1300 marches qui ménent au somment du WaynaPichu.

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 Les Lutins du MachuPichu

Mais le jeu en vaut la chandelle.

Les ruines au sommet, la vue, l'effort recompensé vous font oublier les souffrances et le froid endurées pour en arriver là.

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Cadeau de la Nature pour nous recompenser de nos durs efforts

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Copain Lama

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Et le fameux MachuPichu


Les photos ne peuvent rendre justice à cette cité magnifique perdu dans les nuuages.

Selon l'angle de vue, la cité prend tour à tour, l'aspect d'un oiseau, d'un puma ou d'un saurien.

La complexité de sa construction et la beauté architecturale laisse réveur sans parler du cadre mystique et fabuleux, entre montagnes, riviéres et nuages, qui l'entourent.

Une des merveilles du monde...

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Dernier effort, la traversée du pont suspendu

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Des fois qu'on y aurait pas pensé

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Retour détendu par le train du matin


C'est donc serein et conquis que l'on se laisse aller au luxe en prenant le train pour le retour (le moins cher, qd même)...

Avant de s'en aller profiter des charmes d'Arequipa

Mais c'est une autre histoire...

19:06 Publié dans Perou | Lien permanent | Commentaires (21)