19 avril 2011
Voyage en Bus
S’allongera ? S’allongera pas ?
S’allongera ! ! ! Pourquoi c’est toujours pour moi ?
Que ce soit TACQSA, JAC, TURBUS ou MARQUA, faut toujours que j’y aie droit…
OK, je râle mais je suis le premier à m’allonger!
Faut dire que 24H, le cul vissé sur un siège, c’est long !
Et même si on nous parle de bus de rêve tout équipé avec hôtesse déshabillée, nous, on a juste bouffé du siège miteux bien élimé.
Mais faut admettre que ça a du bon de toujours se laisser guider.
Fini les soucis de la route, les sales chauffards mal lunés, le mal de cou et les PV.
Bonjour les paysages à dévorer, les passagers à observer et le dos tout écrabouillé après 1 nuit, recroquevillé entre 2 sièges mal rembourrés.
Tiens, en passant, c’est fou, les positions dans lesquels on tente de s’endormir.
Le fœtus a mon privilège mais la fenêtre qui vibre, malgré le pull roulé en boule colle la migraine aux plus aguerris, alors on se la tente assis mais vite l’escarre fessier vient pointer le bout de son nez. On essaye plus sportif, la position du V, pieds et mains au plafond mais très vite, c’est l’asphyxie d’autant plus rapide que tous les passagers ne sont pas toujours très bien lavés…
Et quand enfin on y arrive, à s’endormir sans s’écrouler sur le voisin d’à côté, le chauffeur a la bonne idée d’un petit arrêt, bien sûr toutes lumières allumées.
Alors pour passer le temps en rêvassant, on laisse la route vous bercer en observant les passagers.
De la petite vieille mal embouchée aux beaux sourires qu’on peut croiser, ça reste un lieu tout indiqué pour croiser la diversité, ce véhicule privilégié dans les contrées pas trop aisées. La petite qu’à ma préférence, c’est celle qui a laissé son prince charmant à la gare routière sur le quai, et qu’aura l’air toujours très triste le temps que la nostalgie passée, l’excitation du voyage vienne ranimer un joli petit sourire discret.
Les gens parlent peu dans l’autobus, ou bien avec leur compagnon de voyage, mélancoliques, dormants, rêveurs, sont tous perdus dans leurs pensées.
Mais en laissant son regard glisser, avec une question bien placée, parfois on peut se laisser aller et se lier d'un peu d’amitié. Oh, pas grand chose, bien entendu, juste 1 sourire et 2-3 mots, parfois même 1 conversation avec ces gens d’ailleurs si différents mais peut-être pas tant que ça finalement.
Et quand bien même on ne parle pas, l’œil sur l’horizon est fixé, laissant l’esprit vagabonder au gré des paysages qui passent.
Pour sûr qu’on en voit défiler et qu’y a rien de mieux pour rêvasser. Des plaines dorées de Patagonie qui s’étendent jusqu’à l’infini, les yeux perdus à Calafate dans un splendide glacier bleuté, on les rouvre à Usuhaia sur ces montagnes, de neige bordées, qui, dans la mer viennent se jeter, tout là-bas juste au bout du monde, à la jonction de 2 océans.
Et on s’endort recroquevillé, bercé par de réconfortantes vibrations, les yeux dans un lac bleu turquoise au pied de la Cordillère des Andes, les songes vous portant en Espagne, sur des routes bordées d’olivier, au Laos dans un bus Karaoké et au delà, en Australie, où le bus s’en étant parti me laissa tout désespéré.
Partout dans le monde entier, dans le fond d’un bus brinquebalant, vos rêves vous auront déposés pour se frotter à la réalité.
Brice
03:25 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (2)
La Région des Lacs: de Puerto Montt à Pucon
Puerto Varras :
Après le débarquement du Navimag, quelques embrassades plus tard et une indécision certaine, nous prenons finalement le bus direction Puerto Varras.
A peine 10 min dans la ville, nous retrouvons dans l'auberge notre cher ami français, Nicolas, rencontré sur le cargo. Nous passons donc quelques jours ensemble dont une journée de balade au parc National Vicente Rosales. Brice en a même profité pour se baigner, mais je ne sais pas pourquoi n'a pas voulu s'attarder.
Une page d'écriture avec Nicolas au bord du lac
Le Schmilblik de l'article
Valdivia:
Revenant bredouilles et complétement trempés, nous décidons de partir le lendemain.
Nous prenons quand même le temps de visiter la ville et heureusement car elle ne nous a pas laissé indifférents:
On décide de longer la rivière qui entoure la ville, et là! surprise: des lions de mer qui sont en train de se faire bronzer la pilule, juste là à 1 mètre de nous.
Un marché hors du commun: il situé au bord du Rio, les moules sont énormes et les lions de mer viennent quémender quelques morceaux de poissons, les cousins du condor sont également au rendez-vous.
Une moule, un doigt...
|
||
Tjrs un plaisir de déguster un plateau de fruits de mer
même si les moules sont tirées de chez Swift |
Photo Artistique pr le musée contemporain de Valdivia
Un petit air d'automne et les souvenirs
de gàteau aux marrons qui remontent...
Les nouveaux copains de Chloé au coeur de la ville
Valdivia, c'est ça.....
Pucon :
Objectif: retrouver nos amis belges et faire l'ascension du volcan Villarica. Premier soir, premier objectif accompli.
Le lendemain : sac sur le dos avec luges, crampons et casques ,nous voila partis pour affronter Mr Villarica haut de 2850 m encore en activité.
Grimpette au ptit matin
Avant de se réchauffer sur le télésiége
(notre plus grand froid à tous les 2 depuis des années)
Petite récompense du froid et de l'effort
Une moule, un doigt...
|
||
Tjrs un plaisir de déguster un plateau de fruits de mer
même si les moules sont tirées de chez Swift |
Retour aux Annéees 30
|
Le coeur de la béte
|
Mon premier 6000m...
Ah non, 6000 pas, pardon! |
Jeux d'enfants
|
Ca, c'est fait!
|
On l'adopte ???????????????????????
|
02:56 Publié dans Chili | Lien permanent | Commentaires (7)
17 avril 2011
Puerto Natales-Puerto Montt: expérience hors du temps
A peine débarqué de notre trek, on embarque sur le cargo.
Pas de repos pr les voyageurs.
3 jours le long de la côte Ouest du Chili, lieu où la Terre combat l'Océan pour la possesion du territoire. Et c'est dans le No man's Land de la ligne de front que l'on remonte vers le Nord à bord d'un navire de Babel (23 nationalités pour 110 passagers).
Des Canaux en tout sens s'étendent au milieu d'innombrables ilots nous découvrant une multitude de paysages au coeur desquels s'ébat toute la faune du coin : phoques, cormorans, albatros, marsouins, baleines...
La magie de la mer a encore frappé.
Ammares larguées
Imaginez les conditions de transport des passagers :)
|
Nous avons sympathisé avec
|
||
L'Allemagne, Ben et Kristina, internes
en médecine. |
La Belgique, Xavier
et sa fille Aline. |
Le portugal, Margarita, vétérinaire en réflexion.
|
L'italie, Massimo,
musicothérapeute |
L'Argentine, Emilio
qui sort du lot de l'europe |
Une Croisiére VIP : Mr le President incognito
|
Un des très nombreux paysages du voyage
Chloé a géré son Noël : Il est déja en train d'en parler
à son Lutin (pas de vacances pr Santa Claus) |
Beau temps sur le pont
|
Même en pleine mer, on trouve du bon vin :
CARMENERE, un cépage disparu en France depuis longtemps,
redécouvert en Amérique Latine. Et qui le mérite...
Un magnifique coucher du soleil qui clôture une journée rare.
Traversée au coeur des canaux du Sud chilien (parfois extrémt serrés) avec pour compagnons les phoques, les pingouins, les marsouins et un adieu au soleil par Mme Baleine. Le tout sous un magnifique soleil dans une ambiance de clôture des cours sur le pont du bateau. |
00:31 Publié dans Chili | Lien permanent | Commentaires (6)